La cotisation des institutions étatiques et privées à la sécurité sociale est la meilleure façon de préparer l’avenir des employés pendant la période de la retraite ou d’assurer les employés pendant les Risques professionnels. C’est dans cette optique que les institutions sont obligées d’affilier leurs salariés à la sécurité sociale
Le Directeur Général de l’Office National des Pensions et des Risques professionnels (ONPR), Pascal NYABENDA, félicite les institutions aussi bien publiques que privées qui cotisent pour leurs employés, car elles assurent la retraite et les risques professionnels des employés : »J’encourage les institutions d’affilier leurs employés à la sécurité sociale. A l’âge de retraite ou pendant les Risques professionnels, ces employés reçoivent les frais de pension qui les aident à vivre facilement. » A-t-il souligné
Pascal NYABENDA constate que certains employés ont déjà compris l’importance de la cotisation à la sécurité sociale : »Je suis convaincu que les employés surtout les fonctionnaires ont déjà compris l’importance de la Cotisation à la protection sociale, car certains viennent demander la majoration du montant cotisé pour qu’ils puissent recevoir une grande somme pendant la retraite. » A-t-il martelé
De même, les salariés et les personnes retraitées partagent avec la vision de l’ONPR sur l’importance de la cotisation à la sécurité sociale.
Madame Cécile NIMBONA de la zone Nyakabinga en Mairie de Bujumbura explique qu’elle vit grâce aux frais de pension que son mari qui, étant infirmier, a cotisé avant sa mort. « J’achète un pagne, je paie le frais de l’eau et d’électricité grâce à cette somme » a-t-elle ajouté.
Madame Cécile NIMBONA n’a pas oublié de remercier le gouvernement du Burundi qui a mis en place la loi qui oblige les institutions privées d’affilier leurs salariés à la sécurité sociale. A son époque, ces institutions privées ne le faisaient pas. C’est pourquoi elle vit grâce aux cotisations de son mari car dit-elle l’institution privée dans laquelle elle a travaillé ne l’a pas fait.
L’enseignant de lycée Bukinga, en Province de Bubanza, Mathieu NININAHAZWE indique en ces mots qu’il n’a pas peur de sa retraite : « En tant que fonctionnaire de l’Etat, je n’ai pas peur de ma retraite, car le gouvernement du Burundi à travers l’ONPR retire à la source une somme sur mon salaire qui m’aidera à vivre dignement au moment où je serai à l’âge de retraite. » A- t-il souligné.
Me Salvtor MINANI, Avocat et Directeur exécutif de Human Rights and Development Research Centre (HRDRC Ltd), explique si l’employeur ne cotise pas à la sécurité sociale pour ses employés, ils peuvent l’engager le procès dans les instances de travail.
Si cet employeur devient coupable, il devra obligatoirement cotiser toute période non cotisée et subir également une amende d’indemnisation en faveur de son employé. »
Signalons que depuis 2022, le gouvernement du Burundi a adopté une loi permettant aux retraités de percevoir le frais de pension équivalent au dernier salaire mensuel perçu. Cependant, cette loi n’est pas encore entrée en vigueur.
Ezéchiel NIBARUTA