Du 25 au 26 Nzero 2024, les cadres et chefs de services de l’Eden Microfinance étaient dans une retraite pour s’autoévaluer sur les réalisations de l’année passée 2023. Le bilan jugé positif à 80% selon le directeur général de l’Eden Microfinance. Le succès est attribué à tout employé qui s’y est impliqué. A partir des défis constatés, cette auto-évaluation est une bonne occasion de bien planifier les activités de l’année 2024 exemptes, peu soient-elles, de ces petites tâches noires sur une grande bâche blanche. La promesse et l’engagement pour l’année 2024 est d’offrir un service exceptionnel aux clients. Un bilan à 90% positif
« Nous venons de clôturer une retraite de deux jours qui avait pour but d’évaluer les réalisations de l’année 2023, dégager les défis et manquements constatés pour les relever l’exercice 2024« , a fait savoir Déo Hatungimana, directeur général de l’Eden Microfinance. Les réalisations, selon lui, sont satisfaisantes à 80%. La mention distinction est justifiée par l’impact que la microfinance est en train d’apporter dans les communautés ; ouverture des agences pour accélérer son allure vers la proximité de la population. « En ouvrant les agences, on comprend des emplois créés ainsi qu’une population qui va se familiariser avec les établissements financiers (épargne et crédits) ce qui renforce leur inclusion financière, une porte du développement économique qui s’ouvre« , se vante Déo Hatungimana. Les agriculteurs et les éleveurs à titre individuel, les commerçants (petits, moyens et grands) , les coopératives ou associations des provinces de Bujumbura Mairie, Bujumbura (rural) , Rumonge, Cibitoke et Bubanza ayant bénéficié les crédits ne chantent que l’ Eden Microfinance. lls témoignent avoir connu un développement économique significatif. Et cet impact, se réjouit le directeur général de l’Eden , contribue non seulement au développement des bénéficiaires directs, mais, du pays en général. Pour lui , le succès de l’année 2023 est de toute personne impliquée.
Tout n’a pas été de la rose, 2024 une année de perfectionner
Positif que soit le bilan (80%), l’auto-évaluation a dégagé des défis presque insignifiants mais nécessitant d’être levés. « C’est vrai, à part constater les réussites de 2023, la retraite des chefs de services de l’administration centrale aux responsables des guichets avait aussi pour but d’établir tous les défis, minimes soient-ils, constatés à l’exercice passé pour les corriger en 2024« , a-t-il souligné Déo Hatungimana.
Le défi un peu pesant, selon le directeur général, est lié à la non maîtrise de la vision de la microfinance par les recrues, un élément qui a pris un temps suffisant dans les échanges. Gaston Ndayishimiye , vétéran du service des crédits , leur a tout donné. Dans son exposé, il a partagé aux participants les techniques et astuces à user, de A à Z, pour rendre à un client un excellent service, particulièrement un demandeur de crédit. Ce chargé de crédits au sein de cette microfinance met ,entre autres, un accent particulier sur la rapidité dans le traitement du dossier, le langage agent-client et être toujours proche du contracteur du crédit , le sens d’initiative etc que doit caractériser tout employé. Gaston Ndayishimiye indique qu’un client bien servi est un honneur pour le prestataire et pour la microfinance et son bon témoignage va apporter d’autres clients. Les participants ont trouvé très importante la retraite. Ils promettent la perfection de leurs services quotidiens. « Je viens d’apprendre beaucoup de choses. Vraiment, cette retraite m’ouvre les yeux. On nous a montré comment nous comporter face aux clients, comment communiquer avec un client dès le premier contact ou sa première visite jusqu’à ce qu’il reçoive un crédit et même après le recouvrement » , dixit Flora Irambona, chargée du service marketing de l’agence Eden Rugombo . Grâce à cette retraite d’auto-évaluation, Flora Irambona avoue avoir commis certaines erreurs par ignorance qui ne se répéteront plus. Flora Irambona promet une plus-value dans sa prestation de 2024. Même son de cloche que Jean Claude Ndayishimiye, chef marketing de l’agence Eden Rumonge. « C’était un moment opportun de nous mettre sur balance. Avec les exposés, toute personne pouvait se donner des points », a-t-il martelé.
Pour Déo Hatungimana, la retraite a aussi passé en revue l’éthique et la déontologie professionnelle. Il parie qu’avec les thèmes abordés et les recommandations, le bilan de l’année 2024 sera couronné de succès à 90% ou plus . »Que les clients attendent un service exceptionnel« , a-t-il promis. Le directeur général de l’Eden Microfinance appelle tous les employés à s’approprier le pari. Il fait entendre que la réussite des objectifs que la microfinance s’est fixée est une grande contribution à l’atteinte de la vision du Burundi émergent en 2040 et riche en 2060. Et d’expliquer, notre slogan est « Nous finançons, vous prospérez”. Nous offrons des crédits de toutes sortes. Tout cela, pour aboutir à des communautés financièrement stables, ne sont-ils pas le souhait et la volonté du gouvernement ?
L’on vous signalerait que Eden Microfinance vient de souffler sa quatrième bougie . Elle a déjà ouvert pas mal d’agences dans les provinces de l’intérieur du pays. Le pied sur l’accélérateur, bientôt elle est présente à Ngozi, à Gitega et autres. Raccourcissant le chemin, le directeur général a promis, très prochainement, le lancement d’un moyen électronique (sim banking) pour être à proximité de toute personne détentrice d’une carte sim.
Gérard Haburanimana
1 Comment
Allez de l’avant