Le Burundi tente de relancer son économie. L’agriculture a été ciblée pour d’abord l’autosuffisance alimentaire, avoir à exporter pour faire rapatrier les devises et à transformer. Réussir à ce pari nécessite des investisseurs agricoles de taille, et le terrain est presque vierge. Le président burundais, Evariste Ndayishimiye , n’a pas caché sa soif de voir venir les investisseurs étrangers et un accueil chaleureux leur réservé. Son discours lors de la 78ème assemblée générale des nations unies du 21 septembre 2023, a touché la sensation de plus d’un, burundais ou étrangers. La mise en place déjà terminée, un welcome est lancé aux investisseurs
Président Ndayishimiye est convaincu que le secteur agricole est l’un des domaines clés dans lequel il faut déployer beaucoup d’efforts et souligne la place des opérateurs économiques. Les préalables ont été faites pour lever toute barrière. « Un pacte national pour l’agriculture a été élaboré et mise en place de deux agropoles autour de quatre filières rentables dans une courte période ainsi qu’une zone spéciale industrielle agricole. Aussi les réglementations appropriées du nouveau code des investissements sont aujourd’hui très attrayantes« , a fait savoir le président Ndayishimiye. Selon lui, rien à s’inquiéter, la paix règne et la bonne gouvernance est assurée.
« Le gouvernement et le peuple burundais ont une réelle et ferme détermination à optimiser les dividendes la paix et de la réconciliation chèrement acquise. Pour cela, notre cheval de bataille est la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre toute forme d’injustice. Nous sommes engagés dans un combat sans relâche pour la bonne gestion de la chose publique et grâce à cette lutte acharnée, le Burundi a fait des progrès significatifs en matière de la démocratie, la bonne et l’amélioration du climat des affaires devenant un lieu sûr pour les opportunités d’investissement et d’activités économiques diverses« , a-t-il promis le chef de l’État. Le choix de prioriser le secteur agricole n’est pas du hasard. En plus du métier exercé par une grande partie de la population, c’est un secteur porteur de croissance et génère d’emplois de masse. Produire jusqu’à avoir du surplus à exporter, fait rentrer les devises dans les caisses de l’État, synonyme d’entrer dans une autoroute du développement et d’indépendance économique. Le gouvernement a pris le devant, des efforts déjà investis dans ce secteur. Le numéro un burundais cite entre autres la décision prise par le gouvernement de financer le secteur agricole par le biais du progrès national de subvention agricole en subventionnant les fertilisants, les semences sélectionnées ainsi que les produits phytosanitaires. Les actions de taille dans ce secteur portent sur le développement de la recherche, la mécanisation et l’utilisation des technologies avancées pour la transformation agroalimentaire et les infrastructures rurales. L’on n’oublie pas l’industrialisation.
« Nous voulons impliquer sur ce front les opérateurs économiques burundais et les investisseurs étrangers« , a-t-il souligné.
Le Burundi compte trois saisons culturales. La pluie tombe à peu près 9 sur 12 mois. Et le gouvernement ne cesse d’affirmer que les domaines à cultiver sont toujours disponibles dans différentes provinces du pays. Seulement ,il faut repenser le système qu’on utilise et les stratégies pour faire face au changement climatique. Se référant des lois, de la sécurité, la paix et surtout le combat pour faire asseoir la bonne gouvernance, le président Evariste Ndayishimiye rassure que le Burundi est la meilleure destination pour quiconque souhaite investir.
Le secteur minier aussi indexé
Evariste Ndayishimiye n’a pas manqué d’inviter les investisseurs étrangers à s’intéresser aux ressources naturelles burundaises. Selon le président burundais, la porte vers les minerais burundais est grandement ouverte, les investisseurs sont les bienvenus. Il fait savoir que son gouvernement a récemment mis à jour le code minier afin de créer un environnement favorable aux investisseurs dans ce secteur le plus convoité dont le potentiel abondant en minerais demeure sous exploité. « L’ambition de mon gouvernement est de relever notre économie en exploitant les ressources naturelles pour faire du Burundi, un pays émerge en 2040 et un pays développé en 2060 », porte-t-il à la connaissance de l’opinion internationale. Et pour réussir ce pari, le général major invoque l’implication de toutes les couches particulièrement les jeunes et les femmes. « Ils sont de réels acteurs du développement socio-économiques à travers la promotion de l’entrepreneuriat, l’innovation et l’esprit de créativité », est-il convaincu. Ce champion de la jeunesse africaine trouve qu’il n’y pas d’armes efficace jeunesse dans la lutte contre la pauvreté et dans la prévention des conflits.
Gérard Haburanimana