Du 03 au 17 Avril 2023 , le Burundi abritera, pour la première fois de son histoire et de la région, le tournoi des joueuses professionnelles. « Après organisé avec succès les championnats ITF/CAT des jeunes de la zone IV de l’Afrique, qui ont été clôturés à Bujumbura le 15 janvier 2023 , la fédération de Tennis du Burundi vient de se faire confier l’organisation d’un tournoi professionnel féminin, la Women Tennis Association ,WTA 25″, a fait savoir Me Nibigirwe Gilbert, président de la fédération de Tennis au Burundi , c’était dans une conférence de presse de ce lundi 13 mars 2023. Plus 120 joueuses professionnelles et leur staff technique, venant des quatre coins du monde sont attendues à Bujumbura, la capitale économique. La star internationale de Tennis, Sada Nahimana , aura le privilège de défendre les couleurs nationales pour la première fois dans son pays. Elle ne sera pas seule, mais avec sa compatriote Hosiane Kitambala avec qui elle jouera quelques matches en double. « Il s’agit d’un tournoi international des joueuses professionnelles« , explique Gilbert Nibigirwe. Du côté organisationnel, le président de la fédération rassure que les préparatifs vont bon train.
Le choix du Burundi n’a pas été un fruit du hasard
Le choix d’un pays pour abriter un tel tournoi dépend de plusieurs facteurs : matériels et techniques. « Pour gagner la confiance d’organiser un tel tournoi, on tient compte de la qualité des infrastructures. Par infrastructures, vous comprenez les terrains de jeux, les hôtels,…ce qui n’est pas pour nous un problème. Aussi, les performances des joueuses. Là, vous savez ce que fait Sada Nahimana ; elle est classée 256ème au niveau mondial, et 3ème en Afrique. Elle n’est pas seule, il y a d’autres comme Hosiane Kitambala et d’autres juniors« , a-t-il indiqué Gilbert Nibigirwe . Il trouve que les succès enregistrés lors de la récente organisation des championnats ITF/CAT des jeunes de la Zone IV de l’Afrique ont eu d’influence. Cela, pour lui, est le résultat d’un leadership qui caractérise la fédération de Tennis au Burundi.Tout n’est pas blanc, les moyens financiers et le problème des officiels restent un défi. Mais, tranquillise -t-il, la fédération a beaucoup de promesses pour appuyer l’événement. Selon lui, la question des officiels n’est pas aussi sérieuse du fait qu’ils viendront de l’étranger.
Me Nibigirwe Gilbert trouve que l’organisation du tournoi international, le pays en profite. Le profit n’est pas seulement du côté sportif, mais touristique et économique aussi. « Ceux qui viendront de plus de 50 nations payeront les visas, les consommations, les hôtels. N’est-ce pas un profit ? » , indique Me Nibigirwe. Et de poursuivre, le Burundi sera sous les feux de l’actualité sportive mondiale .
Gérard Haburanimana