Le concours international « Ma thèse en 180 secondes » dénommé MT180, organisé par l’Agence Universitaire de la Francophonie en partenariat avec l’école doctorale de l’université du Burundi, atteignait sa phase finale au niveau national le 25 juin 2024. L’école doctorale a abrité les activités de présentation et 10 doctorants candidats étaient en lice pour décrocher le ticket pour représenter le pays au niveau international. C’est Gilbert Niyongabire qui s’est imposé avec plus de 5% au deuxième.
Avec son sujet: « L’audiovisuel dans le développement de la compétence orale en Français au premier cycle du fondamental dans le contexte multilingue burundais » l’étudiant de l’école doctorale de l’université du Burundi, Gilbert Niyongabire a été proclamé premier parmi les 10 doctorants qui étaient en compétition. Son travail a convaincu le jury jusqu’à remporter la première place avec une note de 85%. « Rien d’étonnant », disent certains de ses connaissances dans les milieux académiques. Avec cette place, ce doctorant va tenter de briller dans cette même compétition mais pour le moment avec d’autres pays africains francophones dans lesquels l’Agence Universitaire de la Francophonie est présente. L’heureux gagnant se prépare donc à un voyage à Abidjan. A côté du ticket, Gilbert est rentré ses poches gonflées. Une somme en prix de 400 euros et 150 euros de la part du jury lui a été donnée. Le 2ème au podium a obtenu 79,17% avec une enveloppe de 250 euros , 76,25% pour le troisième avec un prix de 185 euros
Ce génie lauréat, qui va représenter le Burundi à Abidjan, salue l’initiative de l’AUF d’impliquer les étudiants à faire des recherches et donner l’occasion de présenter les résultats.
« Cette initiative de l’AUF est louable car au Burundi, il y a des jeunes qui ont des projets en cours de réalisation mais qui ont peur de se présenter dans les compétitions à cause du manque d’encouragement issu des organisations comme le fait l’agence universitaire de la Francophonie alors que ça ouvre leurs esprits et leurs horizons » s’est exprimé Gilbert Niyongabire après le sacre. Selon lui, de telles occasions sont plus importantes pour que la jeunesse démontre les talents pouvant inspirer d’autres. Gilbert Niyongabire balaie d’un revers de main les propos de ceux qui pensent que les compétences linguistiques ne contribuent pas grand-chose dans le développement du pays. Il demande plutôt à d’autres organisations, en particulier du domaine de la promotion des langues, d’emboiter le pas de l’ AUF pour multiplier les compétitions.
« C’est très magnifique pour moi. Je me sens à l’aise, je suis très content de la façon formidable dont je me suis mesuré aux autres. Et je vais faire comme ça à Abidjan. Je n’ai pas peur », a-t-il dit.
Remporter la première place pour certains des connaissances de Gilbert Niyongabire n’est pas quelque chose de surprise. « Rien d’étonnant, Gilbert est vraiment un hommes des lettres », témoigne Gérard Haburanimana , son ancien camarade de classe à l’Université du Burundi , cycle baccalauréat. Ce journaliste se souvient du courage et d’un esprit de recherche qui caractérisaient ce littéraire et trouve normal de le voir briller. Gérard garde espoir que même dans les compétitions auxquelles cet actuel président du club RFI participera, ne rentrera pas mains bredouilles
Ezéchiel Nibaruta.
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Courage et félicitation à Mr Gilbert