Nul n’ignore la place de la femme dans la communauté, son apport dans le développement est sans égal. Elle est porteuse de casserole du développement du pays. Le CDE l’a bien compris. Sous le thème « Développer la Femme, c’est développer toute une nation » , le duo ADB (Agence de Développement du Burundi) et le CDE ( Centre for Developpment and Enterprises Great Lakes) ont organisé , le 25 novembre , un forum des femmes leaders pour échanger sur la liberté économique . L’événement a réuni les différentes femmes leaders des institutions publiques et privées, du parlement, les femmes d’affaires et celles de la société civile, etc.
« La prospérité est impossible lors que la femme est mise à part. Compris la place de la femme, Le CDE Great Lakes, un groupe de réflexion qui a pour mission de réduire les barrières de la prospérité et d’opportunités au Burundi grâce aux principes d’une société libre et de libre marché afin de garantir les opportunités pour tous, a mis en place un forum dénommé Women Leaders and Liberty Forum . C’est dans le but de donner à un large public l’opportunité d’explorer les idées qui créent le développement sous le lead des femmes. » a fait savoir le Directeur exécutif de CDE Aimable MANIRAKIZA. Et de préciser que ce forum a été organisé pour échanger et réfléchir sur les miracles économiques autour des droits de la femme et signifier ce qu’est une femme qui se bat pour réussir dans son secteur.
La femme est le pilier du développement. Selon Didace Ngendakumana, DG de l’ADB, une femme mise dans la place qui lui convient, le développement suit. Ce haut cadre demande de toujours respecter les droits des femmes et les impliquer dans tous les projets du gouvernement. Convaincu de la thématique du jour,
Didace Ngendakumana promet, au nom de l’agence, de tout faire pour que la femme joue pleinement leur rôle dans le développement durable. Pour se faire, poursuit-il, le code des investissements qui va bien régir son secteur accordera beaucoup d’avantages aux femmes et jeunes.
La genèse du traquenard du développement de la femme ?
Malgré les efforts conjugués par le gouvernement pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin, notamment la mise à leur disposition : de la Banque d’Investissement et du Développement de la Femme (BIDF), encourager les femmes d’intégrer les organes de prise de décision, les encouragements lors des candidatures de demande de l’appui ou financement auprès du PAEEJ et BIJE, il y a encore des pas à franchir . « La femme reste en arrière dans le développement et la culture burundaise est l’un des freins. Aussi le manque d’estime de soi lié à la peur, l’ignorance ainsi que l’analphabétisme. “, Évoque Aimée Laurentine KANYANA, Ombudsman burundais. Elle conseille aux femmes de développer un esprit de travail sans tenir compte la grandeur de l’emploi ou du salaire car, affirme-t-elle, plus on a la confiance, plus on maximise les chances d’avoir un emploi décent. Et d’ajouter que cela, aide à vaincre la peur pour pouvoir contracter les crédits dans les banques qui sont à leur disposition en vue d’entreprendre. Un chemin vers l’autonomisation financière.
Les mécanismes à adopter pour réussir
Au cours de ce forum, la députée Jockey Chantal NKURUNZIZA a demandé aux femmes leaders d’initier les nouvelles stratégies pour lutter contre le non développement de la femme. Selon cette élue du peuple, ces stratégies sont entre autres ; redoubler d’efforts pour maximiser les compétences académiques et professionnelles possibles, avoir une bonne vision de la vie pour contribuer à la réussite du Plan National du Développement, développer l’esprit de partage et d’appliquer le budget programme du gouvernement du Burundi dans leurs institutions respectives jusqu’à la famille. Elle leur a aussi rappelé l’utilité du numérique.
a également exhorté les femmes d’aider à la consolidation de la cohésion sociale, de montrer leur humilité et de s’impliquer dans la politique. Elle fait savoir que c’est là où il y a leurs droits et devoirs qui les aideront à aller de l’avant.
Les femmes fonctionnaires ou femmes autonomes financièrement ont eu un message : respect de leurs maris. Bien qu’elles soient des chefs dans leurs institutions, elles doivent savoir qu’à la maison, il y a d’autres chefs à obéir.
Signalons que ce forum organisé conjointement par l’ADB et le CDE s’inscrivait dans une série d’activités visant à booster l’économie du pays. L’on précise la semaine du 14 au 19 dédiée à la célébration de de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat et aussi celle du 20 au 25 Novembre, une semaine de 6 jours consacrée aux échanges, réflexions, proposition des solutions pour contribuer à l’environnement favorable à la création de l’emploi et des opportunités pour tous. Cela sous les thèmes différents avec des acteurs du développement différent.
Ezéchiel NIBARUTA