Comme c’est contradictoire de dire que les patients sont traités alors qu’ils ne sont pas sécurisés suffisamment, il faut un traitement sécurisé pour chaque patient. C’est dans ce cadre que l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS en sigle a mis en place la journée mondiale de la sécurité des patients célébrée le 17 septembre de chaque année depuis 2019 pour que les professionnels de la santé tels que les médecins et les docteurs se rappellent qu’ils doivent suivre et bien soigner les malades avec des médicaments appropriés pour ces malades retrouvent la santé saine.
Au Burundi cette journée mondiale de la sécurité de Patients a été célébrée cette année le 6 octobre à l’hôpital de District du Nord en Mairie de Bujumbura sous le thème « La Sécurité médicamenteuse » avec le slogan “Médicaments sans Méfaits “.
Les différentes autorités sanitaires et l’administration de la mairie de Bujumbura sont revenus sur la conduite dont les patients et les médecins devraient prendre pour la protection de la vie humaine.
« Ce thème de cette année “La sécurité médicamenteuse « est choisi pour rappeler tous les professionnels de la santé l’utilisation des médicaments plus sûrs sans danger pour les patients car selon les estimations mondiales les erreurs de médications sont à l’origine de plus de 3000.000 de décès chaque année et Environ un cas sur 4 de préjudices évitables liés à la médication est grave ou parfois mortel. » A annoncé Alphonse CIZA Représentant de l’OMS au Burundi.
Selon le Gouvernement du Burundi à travers le ministère de la santé nationale et de la lutte contre le Sida, les médecins et les docteurs sont appelés à sensibiliser les citoyens de se rendre aux hôpitaux quand ils sont malades et prendre les médicaments affirmés et ordonnés par le médecin afin de prévenir les dommages qui peuvent surgir sur eux car le traitement inefficace de la santé multiplie le taux de mortalité
« Les médicaments dont les médecins ont affirmé sont ceux que j’invite tous les patients à prendre pour avoir des bons soins. Chaque fois qu’un individu se sent mal doit se diriger vers l’hôpital pour le contrôle de sa vie et se faire soigner. En plus il doit prendre les médicaments selon les prescriptions d’un médecin. » A expliqué Isidore NTIHARIRIZWA Assistant du ministre de la santé nationale et de lutte contre le Sida dans son discours de circonstance.
Quant au Porte-parole du Cadre d’Expression des Malades au Burundi CEMABU en sigle Sylvain HABANABAKIZE, il pointe le doigt sur la mauvaise écriture illisible des médecins du fait que les pharmaciens échouent de lire l’ écriture zigzaguée de l’ordonnance du médecin et jugent bon de répondre aux patients qu’il n’y a pas ces médicaments cherchés et il demande aux responsables de la santé à faire face à ce défis qui s’observe et de réorganiser les pharmacies qui collaborent avec la mutuelle de la fonction publique car les patients se plaignent que les pharmacies cachent les médicaments pour ceux qui utilisent la carte de mutuelle.
Signalons qu’ à l’occasion de cette journée mondiale de la sécurité des patients, le ministère de la santé nationale et de la lutte contre le Sida a octroyé des vivres et non vivres composés de riz, des haricots, de farine de maïs, des draps et des savons aux malades de l’hôpital district de la Zone Nord situé en commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura.
ANNE BELLA IRAKOZE.
2 Comments
Les patients doivent être bien traités. ouais il faut utiliser les médicaments plus sûrs
La Sécurité avant tout