L’ Association ACAPE BURUNDI s’est donnée mission de maximiser les efforts pour arriver à “zéro déchet plastique » dans toutes les villes du pays. La journée mondiale dédiée à la lutte contre les déchets plastiques est célébrée chaque 03 juillet ; l’ ACAPE Burundi l’a célébrée le 09 juillet avec des activités y relatives dans la zone de Bwiza
Les activités de collecte des sacs et emballages en plastiques organisées dans la zone Bwiza de la Komine le 09 juillet 2022 , en marge la célébration de la journée mondiale ont abouti à environ 40 grands sacs remplis.
« Nous ne pouvons pas , en temps que jeunes, accepter que les déchets en plastiques s’observent autour de nous , dans les rues de nos quartiers , les activités de notre association doivent servir de modèle pour inspirer et inciter la population à changer de mentalité afin de les amener à avoir une pensée commune sur le danger de déchets en plastiques », jure Jonas Nduwimana président de l’ ACAPE Burundi.
Il fait savoir que l’association dont il est président a , entre autres, priorisé l’enlèvement desdits déchets , la sensibilisation à l’endroit de la population pour atteindre la vision des villes burundaises propres avec un environnement protégé.
« Nous sommes une jeunesse déterminée , réunie au sein de l’ACAPE Burundi , nous savons que une fois l’environnement n’est pas protégé, c’est nous qui en payerons le coût dans les années à venir. C’est pourquoi nous nous sommes levés et prendre les choses en mains« . Pour lui , c’est honteux de voir au 21è siècle les habitants d’un enclos , des boutiquiers , différentes marchandises consommables, etc passant des semaines sans s’inquiéter des déchets autour d’eux sans craindre la suite amère , pour ne pas citer différentes maladies. Regrettable , poursuit-il , les messages de sensibilisation , organisation des activités pour prêcher par les actes des associations militant pour protection de l’environnement, l’assainissement et salubrité sous la bénédiction de la Commune Mukaza , ne cesse d’être livrés .
L’administration salue l’initiative….
La commune Mukaza est reconnaissante de ces initiatives des associations actives , en particulier ACAPE Burundi , pour contribuer au développement multisectoriel. Et d’ailleurs , explique
, la protection de l’environnement l’assainissement et salubrité vient en tête parmi nos priorités. « Vous vous souvenez qu’avec différentes associations , partis politiques et l’administration de Mukaza avions dédié la semaine du 20 au 25 juin les activités pareilles« , témoignage Wakana. Il indique que de telles activités sont à multiplier pour que le souhait émis d’un « MukazaYakaka » , soit une réalité.
Quant aux défis, le leader de l’ ACAPE Burundi, évoque les faibles moyens financiers. « C’est vrai , nous sommes une jeunesse déterminée, mais les moyens nous font défaut quelque part » . Selon lui, certaines activités nécessitent des véhicules et d’autres des serpettes, houes, sacs , gants…en cas d’engorger les caniveaux. Non seulement ça, poursuit-il , nous avons commencé ces d’activités dans la Mukaza mais , nous comptons couvrir toute la ville de Bujumbura et enfin toutes les villes et Centres urbains du pays.
Le problème de changement de mentalité est aussi un des défis majeurs . Il affirme que le soutien matériel et financier à cette association serait synonyme d’un pont pour atteindre les objectifs fixés.
Quid de la pérennisation ?
« Ceux qui importent les objets en plastiques ou des entreprises qui nécessitent des bouteilles en plastiques s’engagent , avant de commencer leurs activités, s’occuper de la collecte de ces plastiques après l’usage pour le recyclage et/ou juste pour éviter toute suite amère » , indique Niyongendako Bernard cadre du département en charge de l’environnement et assainissement au sein du ministère ayant l’environnement dans ses attributions. Il déplore que ceux qui bénéficient de cet accord d’importation n’ honorent pas les engagemts. Niyongendako Bernard leur demande de se ressaisir sous peine de s’exposer aux sanctions. Et à l’administration locale, ce cadre du Ministère leur demande de faire de routine ces activités et faire un suivi rigoureux.
« C’est pour l’intérêt de tout burundais, en particulier les générations futures. Ce qui devrait susciter l’implication de toute la population » , fait savoir Jonas Nduwimana, leader de l’ACAPE Burundi. Mais , souligne-t-il , le changement de mentalité est toujours difficile , les sourdes oreilles doivent y avoir , d’où il faut des mesures pour les mettre sur les rails.
« Il faut que ces initiatives accouchent un projet costaud , d’envergure nationale sinon les espèces animales et humaines, d’ici quelques années en payerons le coût » dixit Oscar Havyarimana, DAF de Caritas Burundi , une organisation qui milite aussi pour la protection de l’environnement.
Selon lui, la trilogie (administration, les asbl œuvrant dans ce domaine et la population) doit mettre ensemble leurs efforts comme le dit la devise « Turi kumwe twese birashoboka » . Il indique que Caritas Burundi est prêt à répondre à tout appel pour donner sa contribution.
Gérard Haburanimana