Les burundais tombent sous le charme du président modèle et ami de la jeunesse

Pieds nus, en train de jouer du tambour sacré du Burundi aux côtés des légendaires tambourinaires de Gishora, en chantant la célèbre chanson « Uri indanga Burundi » avec un sourire illuminant, telle est l’image du Président de la République Evariste Ndayishimiye qu’on a tous aimé et partagé sur nos réseaux sociaux avec des mots louant la culture burundaise qu’il représente.

« A chaque pays sa culture, à chaque peuple son président, mais le nôtre est unique dans son genre ! »

Voilà le genre de phrases qui circulent sur la toile des burundais agréablement surpris par les photos et la vidéo du Président Evariste Ndayishimiye, tambourinaire passionné qui s’est joint aux célèbres tambourinaires traditionnels de Gishora dans une représentation inédite de la culture burundaise.

Un Président de la République très apprécié par les burundais ? Peut-être que c’est l’héritage de son prédécesseur, Feu Président Pierre Nkurunziza qui, lui aussi, était très proche du peuple. Mais l’actuel Chef de l’Etat vient d’entrer plus dans l’histoire après sa tournée dans plusieurs sites touristiques du Burundi, clôturée en beauté par son passage  à Gitega  au sanctuaire de « l’Ingoma », tambour sacré du Burundi inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité.

« Cette image peut passer en boucle sur les écrans lors de l’atterrissage des avions à l’aéroport international Melchior Ndadaye », a écrit un internaute à coté de cette photo du Chef de l’Etat que beaucoup ont qualifié de modèle et d’exemplaire.

Comme a dit Marcus Garvey : « Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines ». Evariste Ndayishimiye appelle les Burundais à sauvegarder la culture : «La sauvegarde de notre culture est un devoir qui incombe à tous les patriotes  », a-t-il lancé lors de cette visite à Gitega.

Ce sanctuaire de Gishora visité par Son Excellence Evariste Ndayishimiye, accompagné par son épouse Angeline Ndayishimiye, abrite les deux tambours sacrés Ruciteme et Murimirwa depuis 119 ans. C’est aussi l’endroit où le roi Mwezi Gisabo et son armée ont campé pour préparer la riposte contre les  envahisseurs allemands à l’époque des luttes coloniales.

Tambours sacrés Ruciteme et Murimirwa

Eraste Manishaka