Économie appliquée pour l’Afrique: Au-delà du livre, une arme efficace pour combattre la pauvreté

Au moment où l’Afrique peine à se développer, l’œuvre de Georges Ayittey : « Économie appliquée pour l’Afrique » développe les raisons profondes qui empêchent le continent noir de libérer son potentiel malgré les tentatives de réformes  et propose des solutions qui pourraient changer la donne. Coup de projecteur!

Nous sommes au 30ème jour du mois d’octobre. Les aiguilles de ma montre indique 10h 8 minutes, la pelouse verte et le bâtiment flambant neuf de l’Université de Ngozi offre une vue spectaculaire. Dans la salle American shelf, une trentaine d’étudiants suivent la formation sur l’œuvre « économie appliquée pour L’Afrique », de Georges Ayittey, lancé par , un think tank qui prône l’éducation sur la libre entreprise par la promotion d’un système économique marché libre.

Pour Lambert Nduwayezu, directeur exécutif de l’ Institute for Economics and Entreprises, cette formation s’inscrit dans l’optique du mois d’Octobre dédié à liberté (Liberty month) pour initier les jeunes leaders aux principes de la liberté économique et aux vertus de la libre entreprise: «Nous croyons que les jeunes sont les décideurs de demain, nous essayons d’apprendre les plus grands obstacles qui empêchent la croissance économique en Afrique et quel est le système économique le plus approprié pour l’Afrique« , indique-t-il.

De l’indépendance à la dépendance économique.

Soixante ans après l’indépendance, l’Afrique  est encore financièrement dépendant des aides étrangères. Edgard Mugenzi blogueur et consultant libertaire, explique que pour se développer, l’Afrique doit miser sur ses capacités et mettre en place des stratégies qui répondent à ses besoins en instaurant un système économique de libre entreprise basé sur les contrats juste et équitable : »L’Afrique à tendance de se développer par imitation, ce qui ne tient pas compte des besoins propres pour les indigènes, de plus, le système d’aides étrangères empêche les gouvernements d’exploiter leurs ressources et d’investir librement leur budget, d’où les échecs répétitifs. »

Selon Mirabelle Kelly Ishimwe, étudiante à l’Université de Ngozi, les formations du mois d’Octobre sur le livre économie appliquée pour l’Afrique emmène à réfléchir sur le développement personnel mais aussi sur l’intérêt de développer son pays: » Nous avons appris comment la libre entreprise et le marché créent la prospérité car ils stimulent l’innovation, nous avons compris que le développement d’une nation commence par son peuple et non le contraire», témoigne l’étudiante avec certitude.

L’événement ment  se clôture par la compétition sur les idées innovantes et la remise des certificats à 35 étudiants qui ont suivi la formation en date du 9,16,23 et le 30 octobre.

Eraste Manishaka