Après un siècle de son existence, la ville de Ngozi est confrontée actuellement à des ravins surtout à ses périphéries. Des dégâts matériels et humains sont déjà enregistrés notamment des ponts, des constructions, des champs et des parcelles qui sont régulièrement détruits.
Des cas de pertes de vies humaines causées par ces ravins s’enregistrent. Le plus récent est celui de deux élèves handicapés de l’Ecole Fondamentale de Gabiro. Ces victimes sont tombées dans un ravin près des établissements scolaires tels que le Lycée New Life, Ecofo Gabiro et l’Ecofo Ngozi IV.
Les personnes les plus touchées par le danger de ces ravins sont à la sous-colline Bitanga. Ces dernières gardent en mémoire de pertes matérielles et humaines. « La plupart des enfants et adultes qui sont déjà tombés dans ces ravins sont décédés », se rappellent-ils.
On ne nie pas que ces ravins sont parmi les causes de crainte du fait que la population confrontée à ces catastrophes naturelles affirme un désespoir total du fait qu’elle ne voit pas leur vie future étant donné que la situation s’aggrave du jour au jour.
Ces ravins qui font objet de crainte en ville sont connus par l’administration. Dans une réunion de sécurité animée ces derniers jours par le gouverneur de la province Ngozi, Epipode BARANYIKWA a indiqué que la gestion de ces ravins dépasse le niveau provincial. Il a promis de transmettre ce dossier aux instances habilitées.
Chanceline CIMPAYE