Le défrisage et le lissage des cheveux est un métier qui fait vivre pas mal de personnes surtout dans les villes. Fier de son métier, Abdul MAKANYAGA, le coiffeur exerçant ce métier de défrisage et lissage des cheveux n’est pas prêt à l’abandonner. Quel que soit son faible revenu, ça reste la source de tout dont il a besoin. Il travaille dans un salon de beauté à Muremera dans la ville de province Ngozi.
Avant Abdul MAKANYAGA était au chômage et abandonné par tous. Aujourd’hui, il gagne au moins quinze ou vingt milles francs burundais par jour tandis que pour les weekends et les jours des fêtes de mariages il peut gagner autant. De ce fait, il est mieux vu dans la société et auprès de ses proches. « J’ai déjà franchi un pas satisfaisant en matière du développement socioéconomique depuis que j’ai commencé ce métier de défrisage et de lissage de cheveux », affirme-t-il.
A plus de 11ans dans le métier, il le coiffeur Abdul estime qu’il ne peut pas l’abandonner. Déjà, si les moyens le lui permettent, il a l’idée de former d’autres garçons pour qu’ils puissent savoir comment se prendre en charge dans la vie et surmonter certains défis liés au chômage qui hante les jeunes burundais actuellement.
Abdul MAKANYAGA en profite pour interpeller les autres surtout ceux qui se disent n’avoir pas d’occupation de procéder à l’apprentissage des métiers pour accéder à un développement durable de leurs familles en particulier et de leur nation en général.
Chanceline CIMPAYE