Audrick MANIRAMBONA est un jeune plasticien. Il a été formé en sérigraphie, maquette, sculpture et peinture à l’Ecole Technique Secondaire d’Arts (ETSA) de Gitega. En 2017, après avoir terminé ses études, il fonde le Power Talent Company qui regroupe d’autres jeunes plasticiens. En 2019, il décroche un job de maquettiste chez AIME HOME ART. Aujourd’hui, comme il l’affirme, il vit de son art.
Tout est fruit de la passion !
C’est l’art qui me paie le loyer, la nourriture et tout ce dont j’ai besoin
Comme c’est le cas pour la plupart des enfants, Audrick MANIRAMBONA s’intéresse au dessin quand il est encore enfant. Il ne lâche pas pied. A force de s’exercer sur des bouts de papier avec son crayon, il améliore sa façon de dessiner jusqu’à ce qu’il décide d’affronter l’école d’art après le cycle inférieur de l’école secondaire.
Nous sommes en 2013. Audrick cherche des informations à propos de l’Ecole Technique Secondaire d’Art (ETSA) de Gitega. Heureusement, sa cousine qui étudie à l’Ecole Normale des Filles (ENF) de Gitega, proche de l’ETSA, lui donne des informations nécessaires. AUdrick raconte : « Je voulais savoir ce qu’on étudiait à cette école d’art tant que j’aimerais bien approfondir dans le dessin qui me tenait beaucoup à cœur. Miraculeusement, j’ai eu la chance d’être admis à cette école».
A l’école d’art, le dessinateur qu’il était déjà, Audrick étudiera la sérigraphie, la maquette, la sculpture et la peinture qui le permettront de bien aiguiser sa plume et bien exploiter son talent. « C’est à la fin de mes études à l’école d’art de Gitega que je me suis bien focalisé dans le domaine artistique », précise-t-il.
En 2017, il rassemble d’autres jeunes plasticiens et crée Power Talent Company afin de travailler en synergie. Aujourd’hui, le plasticien Audrick se réjouit. « C’est l’art qui me paie le loyer, la nourriture et tout ce dont j’ai besoin », s’enthousiasme-t-il
Le prix de mes tableaux dépend de leur taille. Egalement, je tiens compte de la technique ainsi que des matériels utilisés
Il explique comment il fixe les prix de ses tableaux. « Je vends mes tableaux à 50 000 FBu et plus. Le prix de mes tableaux dépend de leur taille. Egalement, je tiens compte de la technique ainsi que des matériels utilisés», souligne-t-il
Le jeune plasticien déplore qu’il fasse face aux problèmes liés au manque des matériels et des clients. « J’essais de trouver des moyens possibles de les surmonter vaillamment », conclut-il.