Régis DUSENGE est un entrepreneur natif de la commune Ruhororo en province de Ngozi qui, après ses études en facultés de Génie civil, a su se réinventer et se retrouver dans l’agriculture moderne. Ce jeune homme de 30ans a, non seulement écouter son cœur, mais aussi, a déjà compris l’appel du numéro 1 burundais qui demande aux jeunes de ne pas attendre un emploi plutôt d’investir dans des activités d’entrepreneuriat surtout sur l’agriculture et l’élevage.
Selon ce jeune entrepreneur, après avoir terminé ses études universitaires, il a jugé bon d’investir dans l’agriculture sur une superficie de 3 ha à la colline Masama zone Mugomera, commune et province Ngozi.
Durant la saison culturale A, Régis Dusenge a fait recours à la semence de maïs mais aussi aux plantes fruitières dont les papayers et les avocatiers dans son champ.Ce jeune homme fraichement diplômé dans cette localité est arrivé comme une réponse à la population qui lui vend la main d’œuvre pour avoir du pain quotidien. Ses activités lui permettent de subvenir à ses besoins et de donner un emploi à plus de 80 personnes à chaque saison.
Les ouvriers s’en mordent les doigts…
Selon le témoignage de Epipode Cishahayo, un des ouvriers, grâce à ce projet, sa famille mange à sa faim et c’est le cas pour les autres employés. « En plus du salaire, on apprend énormément de ce projet qui nous permet d’améliorer notre agriculture. » a indiqué Epipode Cishahayo qui travaille avec Régis Dusenge depuis les préparatifs du champ.
Alice Nizigiyimana, une mère de trois enfants assure qu’elle et sa famille reçoivent tout le nécessaire moyennant la paye reçue chaque mois pour les travaux champêtres qu’elle exerce chez Régis Dusenge. Elle nous assure : « C’est grâce à ce travail que mes enfants sont à l’école. Je paie leurs études sans contracter un crédit et cela grâce à ce que je reçois ici. »
Avec son Diplôme d’ingénieur, vous imaginez bien sûr qu’il n’a pas pu réussir tout seul un projet d’agriculture moderne comme celui que nous sommes en train de vous faire visiter. Et oui, il a compris cela et a fait appel à un professionnel du domaine afin de diriger les activités de gestion de ces champs de 3ha.
Le moniteur agricole Jean Marie Ntirandekura, qui gère les champs de Dusenge, nous indique qu’ avant de cultiver, ils ont d’abord entretenu le sol en y mettant des fertilisants. Sur chaque hectare, il a fallu 30 Kg de semence de maïs. Au total, nous explique-t-il, nous a également confirmé qu’ils ont planté 90 kg de maïs sur ces champs. A la fin de la saison, si elle est bonne, une récolte de 24 tonnes est le résultat attendu.
Satisfait de l’apport des moniteurs agricole pour la réussite de son projet, Régis Dusenge exhorte les autres à faire confiance au professionnel de l’agriculture car, selon ce propriétaire d’un champ de maïs, leurs conseils sont énormément utile pour l’agriculture.
L’objectif de Régis Dusenge est de continuer dans l’agriculture et investir dans un autre projet centré sur l’élevage dans les jours à venir.
Cimpaye chanceline
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un bon exemple