Depuis le 02 Juin 2022 , jour de réception d’un communiqué de ARCT , les abonnés de LACELL SU , une société de télécommunication connue sous le nom commercial de Smart sont en dilemme , que faire avec nos cartes SIM ? Réellement Smart va-t-il fermer ses portes ? La société donne des éclaircissements et tranquillise les clients
La licence d’exploitation octroyée à la société LACELL SU en 2014, arrive à échéance ce 27 juillet 2022 . Jusqu’à présent, pas encore renouvelée.
« Tout opérateur dont le contrat de concession expirera après 2014 devra introduction une demande d’une nouvelle licence au plus tard 18 mois avant l’expiration de son contrat de concession« , rappelle ce que dit la loi, l’Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications dans un communiqué du 02 juin 2022.
« Les négociations portant sur le désaccord entre l’office burundais des recettes (OBR) et LACELL SU sont en cours pour trouver une issue favorable » , fait savoir Omer Ntakarutimana, le chargé de la communication.
Omer Hakizimana indique que le nœud du problème était une somme X d’impôt qui n’était pas encore payée à l’OBR.
Selon ce communicateur de Smart, une partie de cette dette a été déjà réglée. « Une autre en désaccord est sur la table de négociation, aussitôt tombés en accord, la société est prête pour payer et enfin entamer le processus de renouvellement » affirme Omer HAKIZIMANA.
Quid de la prolongation accordée, correspondances échangées, réunions tenues,….sans effet ?
« LACELL a demandé dans une correspondance du 10 Mars 2022, la prolongation d’un délai de 30jrs pour lui permettre de payer les montants dus à l’État du Burundi. Malgré la prolongation accordée, réunions organisées,…la société n’est pas parvenue à régulariser sa situation “, lit-on dans le communiqué de l ‘ ARCT.
« Ne vous en faites pas, même un délai de six mois peut être accordé “, réagit Omer Hakizimana. Il explique qu’atteindre le stade de fermeture d’une telle société c’est toute une procédure. « Pas une simple décision. Même le conseil des ministres doit s’exprimer sur le cas« , martèle-t-il.
Les abonnés de la compagnie en émoi,….
« Les inquiétudes ne manquent pas, je me demande comment migrer vers d’autres réseaux « , nous raconte Alexis Nsengiyumva de Bwiza. Ce citadin fait savoir qu’il n’a jamais utilisé une carte SIM autre que SMART et divorcer avec cette dernière lui sera un coup dur.
« Espérons que ces négociations accoucheront de bons résultats sinon nous les citadins, aimons Smart”, espère-t-il. Imaginez par exemple perdre presque tous les contacts, se séparer du réseau auquel on était familier, « qu’ils trouvent solution sans arriver au pire » demande-t-il.
Pour le commerçant Joseph Niyonkuru, aussi de Bwiza, fermer n’est pas une solution mais une perte pour tous les côtés. « Je ne pense pas à la fermeture. Nos responsables du gouvernement responsable et laborieux nous invitent à entreprendre, appellent aux investisseurs d’exploiter le terrain presque vierge. Et dire qu’une entreprise serait contrainte de fermer, une contradiction ? A moins que ce soient des raisons qui émanent de l’entreprise elle-même ! “, Dixit ce commerçant.
« La satisfaction de nos clients et accroître le terrain, c’est ça notre préoccupation de tous les jours. Pas ces histoires de fermeture, pas d’inquiétudes là-dessus”, nous raconte Doriane Ingabire, la responsable du service Commercial de la Société LACELL SU.
Omer Hakizimana souligne que la société dont il est communicateur se tient bien. « La preuve en est que nous avons déjà payé la somme que nous acceptons ».
De plus, poursuit-il, les services concernés sont à l’œuvre pour trouver le vrai montant à payer, et Smart est prêt à régler la situation. Plutôt, un plan d’action de Smart est d’atteindre le plus de clients possibles avec des innovations notamment en 4G et autres. « Que nos abonnés soient tranquilles, d’ici peu , la situation sera bien réglée », tranquillise -t-il .
Selon Omer H., c’est vrai les impôts pour les compagnies de téléphonie mobile sont lourds mais c’est un fardeau partagé avec d’autres
Gérard HABURANIMANA