Le Badminton, un sport de raquette qui oppose soit deux joueurs, soit deux pairs, placés dans deux demi-terrains. Une discipline presque méconnue au Burundi. Rare est d’entendre les voix des amateurs de ce jeu dans les rues des villes comme le sont d’autres disciplines en l’occurrence le football, Basketball, Volleyball et autres. Néanmoins, la vision de promouvoir ce sport même dans les coins les plus reculés est au cœur de la fédération burundaise dudit sport. Les défis y en ont mais les opportunités sont si énormes.
Ce dimanche, lors des finales du championnat national, a été une occasion à la fédération burundaise de Badminton de mettre au grand jour le niveau du badminton burundais et aussi porter à la connaissance de tout burundais et des amateurs du sport en particulier la délectation de ce jeu.
Ndondo François, président de la FBB fait savoir que le Badminton est une discipline intéressante qui devrait- être parmi les premiers jeux à gagner les esprits des sportifs et amateurs. Le patron de la FBB informe que ce jeu commence à gagner de la place que d’autres disciplines.
« Les finales concernent seulement 3 provinces dont Bujumbura Mairie, Bubanza et Ngozi mais bientôt c’est dans toutes les provinces », indique-t-il.
Le championnat ayant occasionné ces finales était seulement pour les moins de 19 ans. La vision est de construire un championnat national de haut niveau incluant toutes les catégories issues dans toutes les provinces. « Avec un championnat fort des juniors que seniors, nous serons capables constituer une équipe nationale pouvant représenter le pays jusqu’à même gagner des trophées régionaux voire continentaux”, explique le patron de la FBB.
Selon Ndondo François, promouvoir le Badminton est une préoccupation de la fédération. « Au moins une école dans chaque province doit pratiquer le Badminton, une stratégie pour vulgariser le jeu », renchérit- il.
Un sport payant et moins risquant …..
Le Badminton est soutenu par sa fédération internationale comme le sont d’autres disciplines. Cette fédération déblocage des millions pour des championnats de haut niveau. « Aujourd’hui, au niveau international, on arrive à des compétitions où on peut facilement gagner 1000$”, indique ce quadragénaire à la tête de la FBB.
Le risque causé par ce jeu est proche de ne pas exister. « On ne peut pas avoir de fractures ou double fracture tibia (péroné) comme on en rencontre ailleurs », fait-il savoir.
Alain Michel Niyorukundo un amateur du jeu trouve que le Badminton est un sport auquel il met toute son attention. « Je me sens dans un autre monde quand j’assiste à un match de Badminton. Depuis que j’ai découvert ce jeu, je ne peux pas m’abstenir de me rendre au terrain, il suffit que j’attende qu’il y ait un match. Le seul problème est qu’il y a peu de tournois, aussi les médias ne nous donnent pas des informations à la Une », nous partage Michel. Selon lui, il ne comprend pas pourquoi maximiser les efforts pour d’autres disciplines et laisser de côté le Badminton.
Gérard HABURANIMANA