Le duo ministère de la santé et de la lutte contre le Sida à travers la Direction Générale de l’Offre des Soins , de la Médecine Moderne et Traditionnelle , de l’ Alimentation et des Accréditations et l’ Association Nationale pour la Franchise Sociale(ANFS) représentant le secteur privé en ce qui est de la santé émet dans les mêmes ondes. Tous oui au partenariat public-privé dans le secteur de la santé . Ce duo a organisé , à Bugarama 26/10 , un atelier qui vise à évaluer l’état de la mise en œuvre des recommandations issues de la réunion conjointe précédente du 04/4 sur le renforcement du partenariat. L’ ANFS plaide pour que les formations sanitaires(FOSA) privées aient les mêmes chances et opportunités que celles publiques
Le gouvernement du Burundi à travers le ministère de la santé , a entre autres priorités, offrir des soins de santé de qualité. Le secteur privé de ce domaine l’est aussi., une association qui porte flambeau dans l’encadrement du secteur privé , voit la solution en la combinaison des efforts et traitement équitable des FOSA publiques que privées.
« La couverture de la santé universelle ne peut en aucun cas être possible si le secteur privé est laissé de côté » , indique Jérémie Ntirushize.
Il précise que le secteur privé en santé représente 35% . Selon lui, ce pourcentage est si grand, il ne faut pas le négliger . Toute la population , y compris celle du privé a besoin des soins de santé de qualité. »Nous avons créé l’ANFS , pour encadrer le secteur privé du domaine de la santé et plaider pour que le ministère de la santé traite au même pied d’égalité ces deux secteurs« , a-t-il fait savoir.
Il indique que jusqu’à présent, 105 FOSA sont déjà sous l’encadrement de l’ANFS . »Nous tous visons les soins de santé de qualité à la population , il faut que le ministère valorise aussi le privé qui sa contribution est sans égal « .
Dr Cyriaque Ndizeye, chef du projet du momentum du partenariat entre , PSI BURUNDI avec l’ ANFS ne contredit pas son prédécesseur . Sa position est que une fois les FOSA privées soutenues , le niveau de disponibilisation des données sera améliorée , aussi le niveau organisationnel et mobilisation des ressources . Comme résultats, la qualité des soins sera une garantie , une vision de l’ ANFS. Et de souligner, le rôle de cette association est de plaider auprès du ministère de la santé sur divers thématiques pour faire avancer le secteur privé dans un cadre plus structuré prenant en compte son contexte par approche du marché Total.
Les grognes du secteur privé….
Le partenariat public-privé sûr donnerait réponses à pas mal des recommandations.Le secteur privé du domaine de la santé grogne sur entre autres le défi d’avoir des intrants subventionnés, le défi de transmission des données issues des prestations sanitaires , la non intégration ou la représentativité du secteur privé au niveau intermédiaire périphérique , etc.
Tout cela, pour une bonne santé de la population : les soins de santé de qualité. »Pas de soins de santé de qualité, peine perdue à la course au développement » , souligne Jérémie Ntirushize.Pour lui, le développement devient impossible dans un pays où la population n’ a pas de bonne. L’État et les familles perdent la main d’œuvre , la pauvreté s’installe.
Néanmoins, ce représentant légal de l’ANFS est satisfait de l’allure de collaboration . « Nous enregistrons des améliorations . Nous échangeons sur les orientations et espérons que progressivement tout trouvera solution. Nous nous en félicitons et remercions le Ministère et les partenaires. Des fruits des activités de notre association se remarquent » , martèle Ntirushize.
Le régulateur confirme….
Dr Oscar Ntihabose, DG de l’Offre des Soins, de la Médecine Moderne et Traditionnelle, de l’Alimentation et des Accréditations affirme que l’État seul ne couvrir tous les besoins en soins de santé de qualité sur toute l’étendue du pays sans l’intervention du secteur privé. Il salue le travail de l’ANFS qui , selon lui , joue le rôle d’intermédiaire principal des échanges entre le partenariat public-privé. « Et les recommandations nous adressées, nous sommes à l’œuvre , 3/4 d’elles ont été déjà mises en application « , a-t-il tranquillisé .
Néanmoins, ce directeur général reproche le secteur privé quelques irrégularités. Dr Ntihabose évoque le défi des locaux, matériels insuffisants, le personnel non qualifié , bref violation de leurs engagements. Ce qui met en danger la vie de la population . Il leur appelle de se conformer aux textes réglementaires.
L’ on se signalerait que ces deux parties se sont convenues de s’asseoir ensemble après six pour une évaluation du pas franchi.
Gérard Haburanimana